L\'individualiste (from des bribes de ce qui a été...)
* Les reproches que l’on peut faire à autrui sont souvent ou toujours les reproches que nous nous faisons à nous-même et qui ne sont que la manifestation de notre propre impuissance à savoir au mieux gérer nos émotions. Il n’est pas plus étranger à mon ego qu’autrui ; alors qu’ais-je à porter jugement sur ce qui ne me concerne pas ? Si je puis être mon propre bourreau et victime je puis aussi être mon propre libérateur. C’est en ce sens qu’il faut travailler à être objectif non pas comme forme d’indulgence mais pour se mieux libérer de ce qui nous porte préjudice et dont nous sommes le plus souvent les premiers initiateurs. Quant aux reproches qui peuvent nous être adressés il me semble qu’il faut agir pour les retourner non pas de façon plus virulente mais les rendre tout simplement à l’envoyeur en lui indiquant qu’ils ne sont pas bons pour nous ; il les conservera pour lui même.
* On dira ce qu’on voudra mais l’autobiographie de Rotten parue en 1996 aux Editions du Camion Blanc est très bien foutue. J’aime beaucoup le style très personnel de Rotten ; sa verve comme son particularisme affiné. J’attends la suite avec l’aventure de Public Image Limited dont je reste très attaché aux premiers albums. Et il a bien raison de dire que les clowns avec les coupes Mowaks apparus après 1977 étaient tout juste bon à faire vendre des cartes postales. C’est exactement comme la plupart de ces rigolos de kermesses qui portent le look gothique ( sans “K“) et qui sont tout justes bons à parader sur les plateaux de télévision pour des émissions aussi affligeantes que “C’est Mon Choix”, par exemple. En tout cas, excellente autobiographie dans un excellent style. Dans la même collection, deux bouquins consacrés à Joy Division dont l'un tout particulièrement à Ian Curtis. La bio de Lemmy, mal rédigée et très moyennes, on dira annecdotique et "Mort aux Ramones", par Dee-Dee lui même, qui en est mort ! Ca devait le mener jusque là !!
* Parfois, les détournements de publicité peuvent être de la publicité déguisée pour le même produit ; notamment lorsqu’on utilise le même logo avec un léger détournement par souci de propagande. Ecrire Coca-Colonisation avec le logo de la célèbre marque reste de la pub pour le produit. Ca marche impeccable. Tout bénèf’ pour eux. Pareil avec “Fuck” pour une célèbre marque de voiture. L’idée de faire imprimer des chemises blanches avec des citations de Nietzsche ou Stirner me paraît bien plus efficaces.
* Vous savez quoi ? Il m’est arrivé de constater que certains individus qui voulaient se débarrasser de certaines habitudes de vies, de certains clichés ou pensées désuètes en évoluant dans des milieux dits alternatifs s’encombrent d’autant de choses qui nuisent à leur équilibre ; non seulement par l’édification de nouveaux tabous après avoir renversés ceux qui les gênaient et mille autres nouveaux interdits mais aussi par une consommation qui en font, le plus souvent, uniquement d’autres consommateurs et dont le gâchis, le remplissage, la pollution autant environnementale que mentale ne vaut souvent guère mieux que celle qu’ils ont envoyé à la poubelle... (De quoi j’me mêle !)
* Je suis stupéfait toujours par celles et ceux qui peuvent narrer des scènes de vie dont j’ai pu être aussi le témoin et qui diffèrent très sensiblement de ce que j’ai cru vivre. Il se peut qu’il est de différentes façons de percevoir les choses mais dans cette narration, il y a parfois des exagérations qui mettent toujours en valeur d’abord celui ou celle qui la manifeste. Il n’y a aucune raison apparente pour perdre sa crédibilité auprès de ses interlocuteurs à l’exception de celui qui, en l’occurrence moi-même, en a été aussi le témoin... Et il est un fait que plus les propos que l’on rapporte paraissent incroyables et plus ils sont crus.
* 300 miliciens (des gens chez eux !) Irakiens ont été exécutés comme il se doit d’après ce que déclame la radio-télévision. L’information passe en quelques secondes. En revanche, on fait un tapage monstre pour les débilités télévisuelles auxquels des millions de cons sont sevrés... Panem & circens.
* Il y a quelques décennies, les filles portaient des fichus, et tout le monde portait la blouse à l’école. Il n’est d’ailleurs pas dit que les mômes n’y reviennent pas (quoique les uniformes de style vêtements de marque pourraient faire du tort à l’économie si les mômes ne les portent plus...) Les uniformes sont toujours imposés par des salauds et admirés par des crétins qui ont le mauvais goût d’un certain panache et tout cela pour habiller les esclaves. Pour celles et ceux qui voudraient se débarrasser de tout ce qui les encombrent, qu’ils fassent autant qu’ils le peuvent. Mais si ça n’est que tout volontaire, qu’est-ce que ça peut bien te foutre l’accoutrement de ton voisin ?
* Il faut redire souvent les mêmes choses : Qu’on arrête de mettre des filets dans les cerisiers, les guigniers ou d’installer des épouvantails pour effrayer les oiseaux. Qu’on prenne ce dont on a besoin pour notre propre satisfaction et qu’on n’oublie pas que les oiseaux ont aussi cette satisfaction de s’en nourrir comme nous. Vous profitez de leurs chants alors remerciez-les en de cette façon. De même, il est toujours bon de dire aux enfants que les insectes avec lesquels ils peuvent s’amuser hélas ! jusqu’à la torture ou la mort le plus souvent ont une existence qui est aussi propre que la leur.
* “Tout Seul” - “Toute Seule” - Pourquoi, à évoquer la solitude, faut-il rajouter ce petit mot : tout ? Comme si, d’une certaine façon, nous étions alors seul dans un Tout ; c’est-à-dire seul dans un sentiment de vide. Je comprends et sais que la solitude peut être pesante lorsque l’on a l’envie de communiquer ou de faire des choses. Alors, alors, alors... Stagner ou bien s’emparer de ce Tout pour vivre, autant que faire se peut, dépenser son énergie à bâtir de ces petites choses qui, avec le temps, porteront leurs fruits si l’on veut bien se violer l’âme et le corps pour ce faire ? Tu es l’acteur de ta propre vie.
* La musique à l’écrit ? Ca peut être difficile d’exprimer ce que l’on ressent à travers elle. Passer de l’écoute au ressenti jusqu’à la formulation de ses propres émotions. Difficile aussi lorsque nous ne ressentons jamais tout à fait les mêmes choses à l’écoute de telle ou telle musique; nous ressentons d’ailleurs tous les choses différemment depuis elle. Il convient de dire donc que la musique ne s’écoute pas, elle se ressent.
* Je suis agacé d’entendre dire partout que telle ou telle situation est surréaliste ! Elles ne le sont pas plus que les produits publicitaires prétendument révolutionnaires ! La signification des mots est de plus en plus tronquée ; il n’est pas étonnant d’entendre dire n’importe quoi de n’importe quelle façon par le crétin de la rue. Je suis persuadé du reste qu’il y a une sorte acharnement médiatique tendant à alimenter l’analphabétisme par une affligeante crétinerie. Faire dire au populo ce que l’on veut puisqu’on le fait penser comme on le veut.
* Un individu parle, deux autres l’écoutent. Ces deux-là, revenant sur ce qu’avait dit le premier n’ont pas du tout entendus la même chose au même moment ! Il en résulte que l’écoute, bien plus que de la cohérence des propos tenus, dépend avant tout de notre propre perceptibilité. Ce curieux phénomène se retrouve aussi dans la lecture où il demeure cependant plus compréhensif où nous considérons ce que nous pouvons lire depuis nos propre sentiments. C’est donc un phénomène similaire qui reste toutefois plus marqué à l’oral car sur ce qui avait été dit par cet individu aux deux autres ne semblait pas engendrer de débats de fonds.
* A la vue de gens âgés sortir, j’entends dire que “la maison de retraite est de sortie” ; bien entendu de façon discriminatoire. Imbécile ! Peut-être auras-tu la chance ou la malchance de vivre vieux et de ressembler un jour à ceux que tu dénigres dans ta jeunesse qui tôt ou tard va foutre le camp ! Comme ce genre de propos peut être aussi blessants pour des gens qui, comme tous, ne demandent qu’à vivre libres et heureux ; c’est-à-dire sans qu’on viennent les faire chier ! Il y a toujours une façon de dénigrer par l’âge, le sexe, la couleur de la peau, le poids, la tenue vestimentaire et bien d’autres façons encore. Une façon là encore de se rassurer sur ses propres faiblesses.... Il est de ces gens âgés qui sont beaux ; beaux de leur vie, de leurs tenues, de leur parcours et de ces jeunes qui sont laids et qui le resteront probablement pour très longtemps et pour les mêmes raisons.
* J’ignore par quelle sorte de raison ceux-là qui peuvent évoquer Dieu se mêlent dans des propos absurdes parfois et leur raisonnement bien souvent, et plus qu’on ne le pense, va à l’encontre même de ce qu’ils avancent comme des convictions. Il n’y a pas de conviction qui fait dire qu’un Dieu peut exister et auquel il faudrait se plier. Pas un seul examen sérieux ne résiste à la pensée qu’ils ne sauraient y croire eux-mêmes.
* Il est de ces individus qui se voudraient liseurs et savent le proclamer à la moindre occasion. Ils ont besoin de dire qu’ils lisent pour mieux s’assurer de passer pour des érudits, des gens qui savent, des gens qui se veulent... Ils savent faire l’éloge de la moindre balourdise littéraire et emploie ce vocable qui désigne les “livres classiques” qui sont sensés être des livres que tout le monde doit avoir lus ou avoir connaissance de leur “existence“. Certains d’entre eux ont la fierté d’évoquer des références absolument inconnues bien entendu, sinon par eux. Ce sont ceux-là qui se montrent affligés par ceux qui ne lisent pas ou rarement et qui ont cette banalité de n’avoir aucun livre chez eux. Ces mêmes gens qui vont présenter n’importe quelle revue, d’ordinaire merdique comme étant un livre. On mesure bien souvent et stupidement l’intelligence de quelques-uns au nombre de livres qu’il a chez lui comme on le fait pour les années d’études qu’il a parcourus. Certes, si l’on apprend par la lecture, on apprend aussi en serrant des mains. Pas forcément celles qui alpaguent les journaux merdiques qui recouvrent les étalages entiers de n’importe quelle presse toute aussi merdique, du reste... Lire, oui, s’y plonger la tête des heures durant ne vaut sans doute guère mieux que ces idiots en plus grand nombre la bouche béate devant la télévision ; sans nier bien entendu que des livres à la tonne sont autrement plus intéressants et porteurs de richesses que le poste de télévision qui sert avant tout d’instrument d’aliénation et entretient l’indolence intellectuelle de façon flagrante. Mais ivre à côté des bouquins n’est pas mal non plus. Si tu lis, tu n’as pas besoin de le clamer. Tu lis pour toi, pour personne d’autres, alors t’es gentil tu écrases !
* Des gens en H.P. comme d’autres en prison. Des gens qui passent de la prison à l’H.P. Individus jugés davantage dangereux pour les autres que pour eux-mêmes et dont les délits dans 99% des cas ne sont en rien comparables à ceux qui, d’un autre bord, d’un autre monde, d’une autre caste, avec d’autres moyens, d’autres relations, passent allègrement à travers les mailles du filet quand on a le temps d’y voir quelque chose de louche. Quand je passe près d’une taule, ça me fait sacrément froid dans le dos et ça ne me fait pas plaisir, bien que je sois loin de me considérer comme un humanisme (rien à foutre de l’humanisme !). Les tags dégoulinants des villes qui sont inscrits partout de la même façon que les canidés marquent leurs territoires ne dérangent pas les autorités en revanche qui envoient les employés de mairies effacer sur les murs des taules ce type d’inscription : LIBéRATION DE TOUS LES PRISONNIERS & DE TOUTES LES PRISONNIèRES !...
* Les gens de l’extrême droite tiennent le discours suivant qui indique que la télévision a besoin de son quota de présentateurs et présentatrices, animateurs, animatrices (bouffons de toutes sortes du règne démocratique), de couleurs ou issus de l’immigration afin de mieux parer aux prétendues valeurs qu’elle défend. Je suis tout à fait de leur avis, voyez-vous ! Je crois que la télé-maffia est assez pourrie pour ce faire.
* On dira ce qu’on voudra mais l’autobiographie de Rotten parue en 1996 aux Editions du Camion Blanc est très bien foutue. J’aime beaucoup le style très personnel de Rotten ; sa verve comme son particularisme affiné. J’attends la suite avec l’aventure de Public Image Limited dont je reste très attaché aux premiers albums. Et il a bien raison de dire que les clowns avec les coupes Mowaks apparus après 1977 étaient tout juste bon à faire vendre des cartes postales. C’est exactement comme la plupart de ces rigolos de kermesses qui portent le look gothique ( sans “K“) et qui sont tout justes bons à parader sur les plateaux de télévision pour des émissions aussi affligeantes que “C’est Mon Choix”, par exemple. En tout cas, excellente autobiographie dans un excellent style. Dans la même collection, deux bouquins consacrés à Joy Division dont l'un tout particulièrement à Ian Curtis. La bio de Lemmy, mal rédigée et très moyennes, on dira annecdotique et "Mort aux Ramones", par Dee-Dee lui même, qui en est mort ! Ca devait le mener jusque là !!
* Parfois, les détournements de publicité peuvent être de la publicité déguisée pour le même produit ; notamment lorsqu’on utilise le même logo avec un léger détournement par souci de propagande. Ecrire Coca-Colonisation avec le logo de la célèbre marque reste de la pub pour le produit. Ca marche impeccable. Tout bénèf’ pour eux. Pareil avec “Fuck” pour une célèbre marque de voiture. L’idée de faire imprimer des chemises blanches avec des citations de Nietzsche ou Stirner me paraît bien plus efficaces.
* Vous savez quoi ? Il m’est arrivé de constater que certains individus qui voulaient se débarrasser de certaines habitudes de vies, de certains clichés ou pensées désuètes en évoluant dans des milieux dits alternatifs s’encombrent d’autant de choses qui nuisent à leur équilibre ; non seulement par l’édification de nouveaux tabous après avoir renversés ceux qui les gênaient et mille autres nouveaux interdits mais aussi par une consommation qui en font, le plus souvent, uniquement d’autres consommateurs et dont le gâchis, le remplissage, la pollution autant environnementale que mentale ne vaut souvent guère mieux que celle qu’ils ont envoyé à la poubelle... (De quoi j’me mêle !)
* Je suis stupéfait toujours par celles et ceux qui peuvent narrer des scènes de vie dont j’ai pu être aussi le témoin et qui diffèrent très sensiblement de ce que j’ai cru vivre. Il se peut qu’il est de différentes façons de percevoir les choses mais dans cette narration, il y a parfois des exagérations qui mettent toujours en valeur d’abord celui ou celle qui la manifeste. Il n’y a aucune raison apparente pour perdre sa crédibilité auprès de ses interlocuteurs à l’exception de celui qui, en l’occurrence moi-même, en a été aussi le témoin... Et il est un fait que plus les propos que l’on rapporte paraissent incroyables et plus ils sont crus.
* 300 miliciens (des gens chez eux !) Irakiens ont été exécutés comme il se doit d’après ce que déclame la radio-télévision. L’information passe en quelques secondes. En revanche, on fait un tapage monstre pour les débilités télévisuelles auxquels des millions de cons sont sevrés... Panem & circens.
* Il y a quelques décennies, les filles portaient des fichus, et tout le monde portait la blouse à l’école. Il n’est d’ailleurs pas dit que les mômes n’y reviennent pas (quoique les uniformes de style vêtements de marque pourraient faire du tort à l’économie si les mômes ne les portent plus...) Les uniformes sont toujours imposés par des salauds et admirés par des crétins qui ont le mauvais goût d’un certain panache et tout cela pour habiller les esclaves. Pour celles et ceux qui voudraient se débarrasser de tout ce qui les encombrent, qu’ils fassent autant qu’ils le peuvent. Mais si ça n’est que tout volontaire, qu’est-ce que ça peut bien te foutre l’accoutrement de ton voisin ?
* Il faut redire souvent les mêmes choses : Qu’on arrête de mettre des filets dans les cerisiers, les guigniers ou d’installer des épouvantails pour effrayer les oiseaux. Qu’on prenne ce dont on a besoin pour notre propre satisfaction et qu’on n’oublie pas que les oiseaux ont aussi cette satisfaction de s’en nourrir comme nous. Vous profitez de leurs chants alors remerciez-les en de cette façon. De même, il est toujours bon de dire aux enfants que les insectes avec lesquels ils peuvent s’amuser hélas ! jusqu’à la torture ou la mort le plus souvent ont une existence qui est aussi propre que la leur.
* “Tout Seul” - “Toute Seule” - Pourquoi, à évoquer la solitude, faut-il rajouter ce petit mot : tout ? Comme si, d’une certaine façon, nous étions alors seul dans un Tout ; c’est-à-dire seul dans un sentiment de vide. Je comprends et sais que la solitude peut être pesante lorsque l’on a l’envie de communiquer ou de faire des choses. Alors, alors, alors... Stagner ou bien s’emparer de ce Tout pour vivre, autant que faire se peut, dépenser son énergie à bâtir de ces petites choses qui, avec le temps, porteront leurs fruits si l’on veut bien se violer l’âme et le corps pour ce faire ? Tu es l’acteur de ta propre vie.
* La musique à l’écrit ? Ca peut être difficile d’exprimer ce que l’on ressent à travers elle. Passer de l’écoute au ressenti jusqu’à la formulation de ses propres émotions. Difficile aussi lorsque nous ne ressentons jamais tout à fait les mêmes choses à l’écoute de telle ou telle musique; nous ressentons d’ailleurs tous les choses différemment depuis elle. Il convient de dire donc que la musique ne s’écoute pas, elle se ressent.
* Je suis agacé d’entendre dire partout que telle ou telle situation est surréaliste ! Elles ne le sont pas plus que les produits publicitaires prétendument révolutionnaires ! La signification des mots est de plus en plus tronquée ; il n’est pas étonnant d’entendre dire n’importe quoi de n’importe quelle façon par le crétin de la rue. Je suis persuadé du reste qu’il y a une sorte acharnement médiatique tendant à alimenter l’analphabétisme par une affligeante crétinerie. Faire dire au populo ce que l’on veut puisqu’on le fait penser comme on le veut.
* Un individu parle, deux autres l’écoutent. Ces deux-là, revenant sur ce qu’avait dit le premier n’ont pas du tout entendus la même chose au même moment ! Il en résulte que l’écoute, bien plus que de la cohérence des propos tenus, dépend avant tout de notre propre perceptibilité. Ce curieux phénomène se retrouve aussi dans la lecture où il demeure cependant plus compréhensif où nous considérons ce que nous pouvons lire depuis nos propre sentiments. C’est donc un phénomène similaire qui reste toutefois plus marqué à l’oral car sur ce qui avait été dit par cet individu aux deux autres ne semblait pas engendrer de débats de fonds.
* A la vue de gens âgés sortir, j’entends dire que “la maison de retraite est de sortie” ; bien entendu de façon discriminatoire. Imbécile ! Peut-être auras-tu la chance ou la malchance de vivre vieux et de ressembler un jour à ceux que tu dénigres dans ta jeunesse qui tôt ou tard va foutre le camp ! Comme ce genre de propos peut être aussi blessants pour des gens qui, comme tous, ne demandent qu’à vivre libres et heureux ; c’est-à-dire sans qu’on viennent les faire chier ! Il y a toujours une façon de dénigrer par l’âge, le sexe, la couleur de la peau, le poids, la tenue vestimentaire et bien d’autres façons encore. Une façon là encore de se rassurer sur ses propres faiblesses.... Il est de ces gens âgés qui sont beaux ; beaux de leur vie, de leurs tenues, de leur parcours et de ces jeunes qui sont laids et qui le resteront probablement pour très longtemps et pour les mêmes raisons.
* J’ignore par quelle sorte de raison ceux-là qui peuvent évoquer Dieu se mêlent dans des propos absurdes parfois et leur raisonnement bien souvent, et plus qu’on ne le pense, va à l’encontre même de ce qu’ils avancent comme des convictions. Il n’y a pas de conviction qui fait dire qu’un Dieu peut exister et auquel il faudrait se plier. Pas un seul examen sérieux ne résiste à la pensée qu’ils ne sauraient y croire eux-mêmes.
* Il est de ces individus qui se voudraient liseurs et savent le proclamer à la moindre occasion. Ils ont besoin de dire qu’ils lisent pour mieux s’assurer de passer pour des érudits, des gens qui savent, des gens qui se veulent... Ils savent faire l’éloge de la moindre balourdise littéraire et emploie ce vocable qui désigne les “livres classiques” qui sont sensés être des livres que tout le monde doit avoir lus ou avoir connaissance de leur “existence“. Certains d’entre eux ont la fierté d’évoquer des références absolument inconnues bien entendu, sinon par eux. Ce sont ceux-là qui se montrent affligés par ceux qui ne lisent pas ou rarement et qui ont cette banalité de n’avoir aucun livre chez eux. Ces mêmes gens qui vont présenter n’importe quelle revue, d’ordinaire merdique comme étant un livre. On mesure bien souvent et stupidement l’intelligence de quelques-uns au nombre de livres qu’il a chez lui comme on le fait pour les années d’études qu’il a parcourus. Certes, si l’on apprend par la lecture, on apprend aussi en serrant des mains. Pas forcément celles qui alpaguent les journaux merdiques qui recouvrent les étalages entiers de n’importe quelle presse toute aussi merdique, du reste... Lire, oui, s’y plonger la tête des heures durant ne vaut sans doute guère mieux que ces idiots en plus grand nombre la bouche béate devant la télévision ; sans nier bien entendu que des livres à la tonne sont autrement plus intéressants et porteurs de richesses que le poste de télévision qui sert avant tout d’instrument d’aliénation et entretient l’indolence intellectuelle de façon flagrante. Mais ivre à côté des bouquins n’est pas mal non plus. Si tu lis, tu n’as pas besoin de le clamer. Tu lis pour toi, pour personne d’autres, alors t’es gentil tu écrases !
* Des gens en H.P. comme d’autres en prison. Des gens qui passent de la prison à l’H.P. Individus jugés davantage dangereux pour les autres que pour eux-mêmes et dont les délits dans 99% des cas ne sont en rien comparables à ceux qui, d’un autre bord, d’un autre monde, d’une autre caste, avec d’autres moyens, d’autres relations, passent allègrement à travers les mailles du filet quand on a le temps d’y voir quelque chose de louche. Quand je passe près d’une taule, ça me fait sacrément froid dans le dos et ça ne me fait pas plaisir, bien que je sois loin de me considérer comme un humanisme (rien à foutre de l’humanisme !). Les tags dégoulinants des villes qui sont inscrits partout de la même façon que les canidés marquent leurs territoires ne dérangent pas les autorités en revanche qui envoient les employés de mairies effacer sur les murs des taules ce type d’inscription : LIBéRATION DE TOUS LES PRISONNIERS & DE TOUTES LES PRISONNIèRES !...
* Les gens de l’extrême droite tiennent le discours suivant qui indique que la télévision a besoin de son quota de présentateurs et présentatrices, animateurs, animatrices (bouffons de toutes sortes du règne démocratique), de couleurs ou issus de l’immigration afin de mieux parer aux prétendues valeurs qu’elle défend. Je suis tout à fait de leur avis, voyez-vous ! Je crois que la télé-maffia est assez pourrie pour ce faire.